SCHOTT Suisse SA
Depuis 1968: une légende entre local… et planétaire.
En comparaison des nombreuses start-ups qui occupent Y-PARC, SCHOTT Suisse SA présente sûrement, aux yeux de certains, des allures de patriarche! Le fait que nous soyons positionnés à la pointe du domaine qui nous occupe – soit les produits optiques à haute valeur ajoutée – n’y change rien: il demeure vrai que les bases de l’entreprise actuelle ont été posées par Éric Guinchard en… 1968 (!), dans les caves de sa maison privée sise aux Condémines, dans les quartiers est d’Yverdon-les-Bains.
Depuis, les jalons principaux à retenir sont les suivants:
- 1989 : reprise de l’entreprise par Jacques Guinchard fils du fondateur avec son beau-frère Jean-Luc Wuillamoz;
- 1998 : implantation sur le site encore jeune d’Y-PARC;
- 2001 : rapprochement entre «Guinchard Verre Optique» et l’allemand SCHOTT AG;
- 2005 : passage définitif sous l’égide de ce dernier.
Pour ma part, j’ai rejoint l’entreprise en 2011 en tant que responsable de la production ; j’ai ensuite succédé à Christophe Baur à la tête de SCHOTT Suisse SA en avril 2024.
Au terme de ce quart de siècle, notre société yverdonnoise a sans cesse gagné en importance au sein du groupe SCHOTT (qui ne compte pas moins de 17’000 employés dans le monde à l’heure actuelle). Aux côtés des sites allemand, américain et malaisien du groupe faisant partie de la division ‘‘Advanced Optics’’ de laquelle nous relevons, nous constituons le lieu de production spécialisé dans les composants optiques les plus pointus du catalogue de la société avec une large palette de matériaux.
Qu’il s’agisse des domaines du médical, de l’avionique, de l’astronomie, du semi-conducteur ou de l’automobile, le positionnement «high-tech» est de mise. Ceci constitue évidemment une lourde responsabilité et fait appel à des connaissances et des compétences de pointe disponibles sur notre site.
Le secret de la croissance ininterrompue de SCHOTT Suisse SA à Yverdon-les-Bains a certainement trait à la grande diversité de clients et de marchés que notre entité sert. Ceci nous aura notamment permis de traverser sans vrais dommages diverses crises économiques par le passé de même que la récente pandémie. Une stratégie durable (dans tous les sens du terme) a également contribué à ce succès.
S’agissant de notre développement au sein d’Y-PARC, je ne peux en parler que sur les treize dernières années, bien sûr. Mais cette séquence aura suffi à me permettre de constater à quel point cet espace a favorisé, avec une extrême souplesse et par étapes successives, notre expansion au sein du périmètre «Galilée».
Au-delà de cette stricte dimension d’implantation physique, nous tirons aussi un bilan très réjouissant de notre inscription au sein de la communauté industrielle locale. Je pense ici aussi bien aux collaborations avec d’autres sociétés présentes sur le Technospace (Digiinov, Sylvac, etc.) qu’aux partenariats tissés avec la HEIG-VD ou aux mandats confiés à toute une série de sous-traitants constitutifs du vivier yverdonnois. Ceci, sans parler de convergences avec des structures à peines plus lointaines, comme l’EPFL à Lausanne ou le CSEM à Neuchâtel.